Les défis qui attendent l’AGS en 2025

La professionnalisation de l’AGS se poursuit en ce début d’année 2025 avec l’engagement d’un-e Chargé-e de Relations. Une personne polyvalente – recherche de fonds, ressources humaines, communication et administration –  est recherchée. Cette nouvelle personne de l’AGS – la cinquième – va être engagée grâce au fonds pour la professionnalisation des associations faitières du Canton. «L’idée est que le ou la Chargé-e de relation entre davantage en contact avec les clubs et associations membres et resserre les liens avec eux, qu’elle ne soit plus seulement participante à leurs assemblées générales mais qu’elle devienne intervenante comme représentante de l’AGS», souligne Arnaud Kooger, secrétaire général de l’AGS.

En coulisses, l’Association Genevoise des Sports prépare également la future Maison du sport, dont l’ouverture est prévue à l’horizon début 2027. La «faîtière des faîtières» poursuit aussi ses réflexions stratégiques pour sa vision et son fonctionnement futurs. Le cap du monde amateur à un univers professionnel est plus que jamais franchi. Le mot d’ordre 2025 de l’AGS ? Placer ses membres au centre. «Le future de l’AGS est dans ce sens, comme les formations et autres prestations qu’on souhaite développer, elles doivent être réfléchies pour les membres de l’AGS», souligne Arnaud Kooger.

 

Le Bureau de la prévention continue sur sa lancée

Du côté du Bureau de la prévention de l’AGS, plusieurs projets vont animer l’année 2025. A commencer par le programme «Cool & Clean», géré par le Bureau de la prévention composé de trois personnes,  poursuit également son développement à Genève. «L’année passée, nous comptions huit clubs et nous en visons douze cette année, avec cette même idée de les accompagner avec la mise en place de sensibilisations auprès des jeunes et de prévention au sens large, souligne Jérôme Berthoud. Nous travaillons également sur des modules de formation assez spécifiques qui seront proposés cette année, notamment sur des questions de pression psychologique, d’inclusion, de discrimination et de proximité.»

Le «Conseil des jeunes» est un nouveau projet mis en place et géré par le Bureau de prévention de l’AGS. La première séance, prévue début mars, devrait réunir environ cinq jeunes qui ont déjà confirmé leur présence. «Là, l’idée est de mettre en place des actions de prévention par les jeunes et pour les jeunes, précise Jérôme Berthoud. Après un sondage de leurs réalités et problématiques, on va les accompagner dans la réalisation de projets très concrets qui vont être co-construits mais qui émaneront principalement de leur part.»

Le Bureau de la prévention va également innover avec le projet de mettre en place un «point contact», soit un espace de sureté pour accueillir les victimes de violences dans le milieu sportif ou leurs proches. Enfin, le Bureau de la prévention est en train de fédérer un « pool de délégués à l’éthiques », afin de faire le lien avec le terrain et les spécificités de chaque sport en matière de prévention.

La campagne « Changeons la donne » initiée en 2024, qui vise à favoriser une meilleure représentation des genres dans les comités sportifs se poursuit. Un souhait de Swiss Olympic, qui demande que 40% de femmes siègent dans les comités d’ici le 1er janvier 2026. «Notre rôle est d’accompagner cette transition avec nos ressources, notamment nos coachings de proximité et des rencontres avec les clubs que l’on accompagne en leur aidant à trouver des outils concrets pour tenter de répondre à cette demande», détaille Jérôme Berthoud, responsable du Bureau de la prévention de l’AGS.

Sylvain BOLT